United States
Oscar Tuazon
Biography
Né en 1975 à Seattle, Oscar Tuazon s’est installé à Los Angeles après avoir vécu quelques années à New York et en Europe. À l’âge de vingt ans, il entame des études au Cooper Union for the Advancement of Science and Art avant de poursuivre des études en architecture. En 2001, il fait la rencontre décisive avec l’artiste-architecte américain Vito Acconci, auprès de qui il travaille pendant deux ans, alors qu’il étudie au Whitney Independent Study Program du Whitney Museum de New York.
Dès 2007, il passe quelques années à Paris, où il cofonde castillo/corrale, un « non-profit contemporary art venue » comprenant une librairie, un espace d’exposition et une maison d’édition ainsi qu’un collectif réunissant des artistes et des commissaires d’exposition. En 2007 également, Tuazon gagne le Seattle Art Prize, le Betty Bowen Award et inaugure une première exposition personnelle significative à Oslo, en Norvège. Son travail a été présenté à la Biennale de Venise et à la Biennale de Whitney et est régulièrement exposé en Europe et aux États-Unis.
About the artworks
Oscar Tuazon est un sculpteur dont les œuvres en bois, en béton ou en acier savent s’imposer : des constructions minimalistes d’une indiscutable évidence – résultat d’un travail avec des ingénieurs, des techniciens et des ouvriers –, s’encombrant peu de discours, bien que prenant souvent appui sur un récit, une situation, un contexte. En 2017, à l’occasion de la FIAC à Paris, il investit la place Vendôme de sa Colonne d’Eau, écho horizontal à la colonne historique éponyme. Comme en témoignent ces aquarelles, la sculpture se divise en quatre éléments de canalisation – des tuyaux thermoplastiques d’un diamètre assez grand pour laisser marcher un adulte à l’intérieur – répartis sur la place classique de la capitale française.
Percés de troncs d’arbres coupés dans le bois de Vincennes, ces éléments industriels conçus pour gérer les inondations et les eaux de ruissellement au niveau d’une ville, forment habituellement un réseau sous-terrain qui permet la vie en surface. C’est donc à la surface que l’artiste américain les présente au public. L’eau – évoquée par son absence – et l’arbre – indicateur biologique de la santé d’un écosystème – sont les témoins d’une archive de l’eau dont nous dépendons tous. À moins que l’arbre qui transperce le tuyau ne soit la métaphore de la nature reprenant le dessus sur l’activité industrielle. Quoi qu’il en soit, dans un souci d’interaction, l’artiste américain invite le visiteur à traverser son installation pour prendre conscience des inégalités d’accès à l’eau dans le monde. Los Angeles, ville d’adoption de l’artiste, est l’exemple type d’une ville moderne, située dans une région aride et donc sujette aux pénuries.
The artworks
02Une colonne d’eau, 2017
Aquarelles sur papier
6 pièces:
3 de 24 x 32 cm
2 de 17 x 24 cm
1 de 24 x 17 cm
Une colonne d’eau, 2017
Aquarelles sur papier
6 pièces:
3 de 24 x 32 cm
2 de 17 x 24 cm
1 de 24 x 17 cm