Danemark
Olafur Eliasson
Biographie
Olafur Eliasson est né en 1967 à Copenhague. Il étudie de 1989 à 1995 à l’Académie royale des Beaux-Arts du Danemark, puis s’installe à Berlin où il fonde le Studio Olafur Eliasson, qui compte aujourd’hui près de 75 collaborateurs, architectes, techniciens spécialisés, programmateurs, historiens de l’art, archivistes, cuisiniers. En 2002, le Musée d'Art moderne de la Ville de Paris lui consacre sa première exposition importante. Son installation The Weather Project, présentée dans le Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres, lui confère l’année suivante une vaste reconnaissance internationale. En 2003 également, l’artiste représente le Danemark à la Biennale de Venise.
En 2007, il reçoit le prix Joan Miró, tandis que le musée d’art moderne de San Francisco organise une importante exposition qui voyage jusqu’en 2010 dans différents musées dont le MoMA de New York. Fin 2014, la toute nouvelle fondation Louis Vuitton lui consacre son exposition inaugurale. Des expositions récentes de ses œuvres ont eu lieu au Moderna Museet à Stockholm en 2016, au Musée d'art contemporain de Montréal en 2017 et à la Marciano Art Foundation à Los Angeles en 2018. Olafur Eliasson vit actuellement à Copenhague et à Berlin.
L'artiste et son œuvre
Olafur Eliasson s’exprime principalement dans les domaines de l’installation, de la photographie, du cinéma, de la sculpture et de la peinture. Sa pratique déborde les limites de l’espace d’exposition, interpellant souvent un vaste public. La nature, son pouvoir et ses effets sont un des thèmes de prédilection de l’artiste, qui s’intéresse particulièrement aux effets de la lumière, de l’eau, de la pression atmosphérique et de la température, aux variations météorologiques et aux interférences de ces différents éléments avec le monde humain. Le public, dès qu’il entre en contact avec les œuvres d’Eliasson, est entièrement intégré au processus vivant de ses créations. Le visiteur ne peut qu’être interpellé par les effets visuels, les mouvements, les changements de couleurs, de formes et de lumières que mettent ses œuvres en jeu. La relation passive devient dès lors une interaction pleinement consciente.
Olafur Eliasson importe les phénomènes naturels dans le milieu urbain, par exemple dans son installation New York City Waterfalls (2008), et dans l’espace clos des musées et des galeries, comme avec ses installations imitant le soleil ou le vide total. Reproduisant la nature par des moyens anthropiques et délibérément visibles, mobilisant à la fois les mécanismes de la perception et d’autres modes de compréhension comme la neurologie ou la psychologie, les univers insolites d’Olafur Eliasson visent à s’emparer de la puissance que la nature exerce sur les spectateurs. Fortement marqué par l’Islande, pays natal de ses parents, l’artiste introduit dans son art ses volcans, son univers mystérieux, sauvage et lunaire, la beauté de ses paysages, jamais très éloignés d’une aridité hostile, sa poésie infinie. De 2009 à 2014, Eliasson enseigne à l’université des arts de Berlin, où il dirige l’Institut für Raumexperimente (« Institut de recherches sur l’espace »), programme expérimental d’enseignement artistique dont l’approche rappelle sa pratique d’atelier. Généreux, enthousiaste et surprenant, il continuera encore longtemps de nous éclairer de ses œuvres spectaculaires et sensibles.
Les œuvres
06Lucky stone compass, 2018
Bois flotté, pierre, aimant, aluminium, acier, fil
34 x 30.5 x 48 cm
THE HOLE SERIES, 1997
Tirage couleur, cadre de l’artiste
Ed. de 3 + 1EA (cette œuvre est l'épreuve d'artiste)
15 pièces, chacune 27.9 x 34.3 cm
THE EIGHTEEN MOONS IN PENUMBRA (#6), 2014
Encre de Chine et crayon sur papier
145.2 x 110.3 cm
THE LANDSCAPE SERIES, 1997
Tirage cibachrome
Épreuve d’artiste
39 x 59 cm
LANDSCAPE, ICELAND, 1997
Tirage cibachrome
Unique
59 x 89 cm
Thirteen purple to grey movie, 2010
Aquarelle et graphite sur papier
56 x 76.2 cm